Depuis que j’ai découvert l’amas globulaire M2, dans le Verseau, je ne le quitte plus de l’œil! Même si c’est une tache floue dans l’oculaire, ma lunette étant trop petite pour y voir des étoiles, j’essaie de le résoudre et d’en profiter pour tester mon matériel. Nous allons le découvrir en détails, car c’est un bon point de départ pour la découverte du ciel profond.
Trouver l’amas globulaire M2
La 1ʳᵉ chose à faire est d’essayer de le trouver sans trop galérer ! Avec une application comme Sky Safari par exemple, c’est assez facile. De mon côté, je me sers de Saturne comme point de repère (en ce moment), il est à sa droite, 1ʳᵉ étoile brillante en haut. On pointe dessus, on monte un peu, presque au niveau de l’étoile de gauche, on se décale un peu à droite et on le trouve.
Les caractéristiques de M2
Localisation :
M2 se trouve à environ 37 500 années-lumière de la Terre, ce qui en fait l’un des amas globulaires les plus proches de notre galaxie, la Voie lactée.
Caractéristiques physiques :
M2 est l’un des amas globulaires les plus denses et les plus brillants connus. Il contient des centaines de milliers d’étoiles, toutes liées gravitationnellement et regroupées en une sphère compacte. Ces étoiles sont très anciennes, avec un âge estimé à environ 13 milliards d’années.
Apparence :
M2 est observable à l’œil nu sous un ciel sombre, mais il est bien plus impressionnant à travers un télescope. Il apparaît comme une tache floue et lumineuse de lumière stellaire concentrée. La vision à travers un télescope révèle de nombreuses étoiles individuelles au sein de l’amas.
Découverte :
M2 a été découvert par l’astronome français Jean-Dominique Maraldi en 1746. Charles Messier l’a ensuite inclus dans son célèbre catalogue en 1760.
Mouvement :
Comme tous les amas globulaires, M2 orbite autour du noyau de notre galaxie, la Voie lactée. Sa trajectoire est influencée par la gravité de notre galaxie.
Recherche scientifique :
M2 est un sujet d’étude pour les astronomes qui cherchent à comprendre la formation et l’évolution des amas globulaires, ainsi que les caractéristiques des étoiles qui les composent. Il peut également être utilisé pour déterminer la distance de la Terre à d’autres objets célestes en utilisant des techniques de calibrage.
Les étoiles de M2
Âge :
Les étoiles de M2 ont un âge estimé à environ 13 milliards d’années. Cela les classe parmi les étoiles les plus anciennes de notre galaxie, la Voie lactée. Leur formation remonte à peu de temps après la naissance de la galaxie elle-même.
Composition chimique :
Les étoiles de M2 sont caractérisées par leur faible teneur en métaux. Leur abondance en éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium est beaucoup plus faible que celle des étoiles plus jeunes et du disque galactique de la Voie lactée.
Variété stellaire :
M2 contient une grande variété d’étoiles, de la classe spectrale A à K, ce qui signifie qu’il y a des étoiles de différentes masses et températures. Cependant, les étoiles de type G (semblables au Soleil) sont peu nombreuses dans les amas globulaires comme M2.
Distribution :
Les étoiles de M2 sont distribuées de manière extrêmement dense à l’intérieur de l’amas. En raison de leur proximité les unes des autres, les interactions gravitationnelles entre les étoiles sont fréquentes, ce qui peut avoir des effets sur leur évolution stellaire.
Évolution stellaire :
Les étoiles de M2 ont déjà épuisé leur réserve d’hydrogène dans leur cœur et ont évolué hors de la séquence principale. Beaucoup d’entre elles ont déjà atteint le stade de géantes rouges, où elles ont commencé à fusionner l’hélium en éléments plus lourds. L’amas contient également des étoiles en fin de vie, telles que des naines blanches.
Population binaire :
Les amas globulaires, y compris M2, contiennent souvent de nombreuses étoiles binaires, c’est-à-dire des systèmes d’étoiles en orbite autour de leur centre de masse commun. Ces étoiles binaires sont importantes pour l’étude de la dynamique des amas globulaires.
Comment je vois M2 à la lunette?
Oubliez les images d’Hubble et cie. Avec un télescope modeste, on voit une tache floue, mais bien ronde et distinctive. On réalise bien qu’il y a un centre compact et que c’est plus diffus autour. On ne peut pas le confondre avec une nébuleuse ou autre objet.
Il faut toujours commencer par l’oculaire le moins puissant, l’ES 20 mm dans mon cas, donc 20X. Une fois qu’on l’a trouvé, on peut grossir un peu. Mon Zoom Celestron lui rend bien hommage avec un grossissement de 40X et un champ de 58° environ. L’oculaire ortho 0r 9mm Vixen passe, mais ça manque de luminosité.
Voilà un aperçu de ce que je vois, c’est juste une image que j’ai retravaillée, mais il faudra que je fasse un dessin.